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Procrastination

13 avril 2009

Le Début de la fin...

d_butCinquième tome et un titre très angoissant pour le lecteur ; heureusement, grâce à quelques précieux informateurs, j'ai eu vent d'un sixième tome...
Ce qui est fantastique, et le mot est faible, avec cette série, c'est que depuis Le Puits des histoires perdues (tome 3), chaque nouvel opus est mon préféré. Et je m'imaginais donc que je ne pourrais pas éprouver plus de délectation que lors de la lecture de  Sauvez Hamlet (tome 4), et voici qu'a déboulé Le début de la fin.
Une petite parenthèse : j'ai dans un premier temps été très déçue par l'objet livre lui-même. Je m'attendais à un livre plus "beau", c'est la version brochée tout de même...
La parenthèse refermée, venons en à l'essentiel, les aventures de notre chère Thursday, ou  fière amazone selon ce bon vieux commandant Bradshaw ; la lecture en est toujours aussi agréable, pas de temps pour que la routine ne puisse s'installer ;  je sais que certains lecteurs ont reproché à ce tome un trop plein d'idées, mais moi c'est justement ce que j'y ai  le plus apprécié,  la vie de Thursday qui partait dans tous les sens, notre héroïne sur tous les fronts : la p'tite vie de Famille (ce cher Landen, les enfants), ses nouvelles activités professionnelles, les OSPEC, la juridifiction, le groupe Goliath... avec en inédit de petites incursions de Harry Potter (après Mad Max, précédemment), de la télé-réalité. Bref, toujours plus, toujours mieux.
Le malheur de l'histoire : tome 6 en 2010 (c'est loin, très loin), et une petite douceur pour faire passer l'attente, une autre série écrite en parallèle ;  ce que j'en sais pour l'instant : deux enquêteurs qui tentent d'élucider les crimes liés aux personnages de conte pour enfants : alléchant !

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8 avril 2009

Percy Jackson, le voleur de foudre

9782226186072Rien à redire là-dessus, c'est de la littérature jeunesse...
Mais pouvoir débarquer au mont Olympe en prenant simplement l'ascenseur de l'Empire State Building, il fallait le faire, naturellement, il faut demander le six centième étage.
Avec plus ou moins de subtilités, l'auteur a réussi à transposer toute la mythologie grecque dans notre univers quotidien, et il faut bien lui accorder une chose, c'est que chacun y trouve sa place.
Le véritable connaisseur ès mythologie pourra toujours regretter la simplification excessive de certains mythes, de dieux réduits à une fonction trop précise mais bien des situations font pourtant sourire. Et pour les plus jeunes lecteurs, ce premier opus fera certainement découvrir des pans méconnus de la mythologie. Quant aux aventures du jeune héros (un peu caricatural malgré tout mais tant d'autres sont passés avant lui....), elles sont plutôt convenues : des compagnons de route pour mener à bien sa quête, un petit détour par les Enfers, le méchant n'était pas celui qu'on croyait, bref, cela reste de la littérature jeunesse.
Conclusion : je ne me jetterai pas sur le second tome (naturellement il en existe déjà trois) mais je le lirai.

22 mars 2009

Même pas d'arrière-goût ...

dr_houseJe l'avoue, j'ai lu ce livre uniquement à cause de l'auteur ; je n'ai donc qu'à m'en prendre à moi-même : j'ai fait un raccourci ente les répliques parfois si incisives de ce bon docteur House et l'Anglais qui se cache derrière l'acteur.
Au moment même où j'écris, je ne me suis toujours pas remise de ma lecture douloureuse du premier chapitre, forcée de retrouver parmi les commentaires de l'auteur assez d'éléments de compréhension pour espérer atteindre le niveau 2. 
Ce livre n'a pourtant rien d'effroyable, un gentil mélange de Robert Ludlum et de Dan Brown, du terrorisme, de la C.I.A., des méchants qui ont l'air de gentils, une ou deux filles assez insipides pour que le héros lâche deux secondes son revolver, et donc un héros ou anti-héros, c'est selon. Pas toujours très malin mais qui sait se battre quand cela peut lui éviter de mourir au milieu du livre.
Non, le véritable reproche que je ferais à ce "thriller", c'est cette vilaine narration à la première personne, au passé composé ; il est vrai qu'aux rares moments où j'entrais véritablement dans l'histoire, voilà qu'Il divaguait... ; certes, d'aucuns diront que ces digressions font tout le charme du style de Hugh Laurie, et elles m'ont parfois fait sourire (là, je suis gentille), mais elles tranchaient trop avec la lourdeur de l'intrigue. D'ailleurs je ne sais même plus comment ce livre se termine...
Hugh Laurie est un très bon acteur.


                                                                                                             
1 mars 2009

Le Seigneur des porcheries, Tristan Egolf

seigneur_des_porcheiresLe temps venu de tuer le veau gras et d'armer les justes,

un chef d'oeuvre que ce premier roman de Tristan Egolf, véritable épopée qui tient en haleine son lecteur de la première à la dernière ligne.
Biographie de la vie de John Kaltenbrunner, antihéros attachant avec en arrière fond la peinture de la ville de Baker, petite ville du Middle West avec tout ce qu'on peut y trouver de pire, alcoolisme, violence, racisme, bigoterie. John, incompris, traité comme un paria par l'ensemble de la communauté, en est très vite rejeté, puis exilé ; quelques années plus tard, il trouvera le moyen grâce à une grève des éboueurs de se venger de la plèbe de Baker, jusqu'à frôler l'Apocalypse. Etrangement, après la lecture, ce n'est pas la vision très pessimiste de Egolf qui me reste en tête mais plutôt tous les moments d'anthologie, assez jouissifs, qui m'ont faire sourire et parfois même rire.
Les quinze premières pages, l'argument, sont quelque peu déconcertantes mais dès que le récit des premières années de la vie de John prend forme, j'ai été subjuguée par le style haletant de l'auteur, au point de ne pas me permettre de sauter une ligne (fait extrêmement rare chez moi) et même de relire certains passages tellement le propos tenu était truculent.
A lire de toute urgence.

28 février 2009

Vive le printemps ...

En mars sortiront,

.tome_3_eragon Retour à la fantasy avec le troisième et avant-dernier tome de la (soi-disant) trilogie L'Héritage. Cela faisait trois ans que j'attendais la suite des aventures d'Eragon et de sa dragonne Saphira ; ce roman d'heroic fantasy vaut la peine d'être lu, on se retrouve très vite embarqué en Alagäesia à parler l'Ancien langage ; les aventures du jeune Eragon
sont haletantes et le roman évite les descriptions inutiles qui sont trop souvent la spécialité du genre, encombrant la lecture.
Aucun intérêt à évoquer le film tiré du premier tome. Comme d'habitude, des producteurs se sont jetés sur un roman jeunesse qui devenait un phénomène et n'ont pas su être à la hauteur.
Merci donc à Christopher Paolini, qui selon les rumeurs, a écrit cette fois-ci plus de 800 pages. Cela vaudrait presque le coup d'avoir attendu trois ans.
Espérons simplement que le tome 4 (qu'il aurait écrit sur les conseils de son éditeur) ne sera pas celui de trop...

le_pr_dicateurDu plaisir en perspective, celui de voir un cinquième roman noir et rouge de chez Actes Sud dans ma bibliothèque et celui de lire le deuxième roman de Camilla Läckberg, enfin traduit en français, suite donc des aventures d'Erica Falck et de ce brave inspecteur Hedström.
Et dernier achat en vue, d_but_de_la_finle cinquième tome de Jasper Fforde, paru il y a déjà quelques mois. Je pourrais certes attendre sa sortie en poche mais... l'univers surréaliste de Thursday Next me manque (le premier tome étant L'Affaire Jane Eyre pour les non initiés). Bref déjà en manque de dodo, de guerre de Crimée, de Tom Jones, du Chat de Cheschire, de Kafka, d'Hamlet ... Et le plus déroutant c'est que jusque-là chaque tome réussit à repousser les limites de l'absurde et du délire.


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21 février 2009

Les Larmes de l'assassin, Anne-Laure Bondoux

larmes_de_l_assassinAnne-Laure Bondoux est un auteur de littérature jeunesse que j'apprécie. Mais il y a parmi ces romans, cette petite perle, Les Larmes de l'assassin. Difficile de considérer ce roman uniquement comme un roman pour ados. Ce serait presque dans ce cas péjoratif.
Une ferme, dans l'endroit le plus reculé d'Amérique du sud. Et dans ce lieu reculé du Chili où l'on ne peut que survivre survient un drame. Un homme surgit dans la ferme, tue les parents mais ne peut se résoudre à tuer leur enfant  ; et dès lors s'installe entre eux une étrange relation. Leurs sentiments au fil des pages sont comme amplifiés par ce décor aride.
Difficile d'en dire plus sur l'histoire mais le récit très sobre de l'auteur émeut forcément son lecteur.

21 février 2009

Fascination, Tentation, Hésitation, Révélation de Stephenie Meyer

h_sitation
Que dire ?
J'ai lu d'une seule traite le tome 1, j'ai trouvé que le tome 2 tirait en longueur mais j'ai quand même enchaîné sur le tome 3 et j'ai attendu avec impatience le tome 4, que j'ai dévoré.
J'ai gloussé et eu le sourire aux lèvres à bien des moments.
C'est la première fois que je fais lire / acheter des romans à autant de personnes.

Mais pour autant ces quatre tomes m'ont laissé un goût amer. Traduction parfois maladroite, un découpage en quatre tomes qui ne se justifient pas et la certitude que je ne les relirai pas. D'où peut-être le besoin de faire lire cette histoire à d'autres puisque contrairement à bien des romans moi je n'y reviendrai pas. Puis j'ai vu le film. Il est vrai que d'une manière générale je n'aime guère les films, mais c'est un roman qui peut-être plus que d'autres fait appel à notre imagination et le fait de plaquer des visages sur les personnages m'a définitivement déçue. Et comme d'habitude, j'ai comparé avec d'autres oeuvres à tomes, Harry Potter, Artemis Fowl, et ce que j'ai aimé avant tout dans cette littérature jeunesse, c'est que j'entrais dans un véritable univers ; à défaut d'être bien écrit, j'y retrouvais ce qui fait tomber les barrières de la littérature jeunesse/adulte : l'entrée dans un autre monde avec ses propres codes.
Je ne les relirai pas.

21 février 2009

La Princesse des glaces, Camilla Lächberg

41Zqh0Ctc5LUn petit a priori avant de l'acheter, j'avais lu un peu partout que c'était un pis aller à Millenium ; mais faute de Tome 4, attendant le prochain Mankell, j'étais en manque de roman suédois et j'en ai commencé la lecture sans grande conviction.
Finalement, c'est une bonne surprise. Certes, il ne prend pas la dimension de la trilogie de Stieg Larson, on s'attache moins aux personnages mais je me suis laissée embarquer dans la petite ville de Fjälbacka. Et puis, tout en étant plus léger, il évite aussi les longueurs de La Reine des courants d'air (Tome 3 de Millenium, ndlr)qui rendaient la lecture plus ardue et moins captivante.

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